Théâtre Intranquille
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François Mailliot

de RENÉ BIZAC

septembre 2008
au centre Culturel Jacques Franck,
septembre / novembre 2008,
Tournée (56 représentations), à Bruxelles (13 lieux) et en Wallonie (13 lieux).


Texte: René Bizac
Mise en scène: Emmanuelle Mathieu
Comédiens: Benoît Verhaert, Philippe Vauchel, Saïd Bahaïd, Agnes Guignard
Lumières: Gaëtan Van den Berg
Scénographie: Hélène Kufferath
Costumes: Pascal Brasseur
Composition / bande son: Olivier Thomas
Production: AUDIENCE production asbl
Affiche / Graphisme: Violette Bernard

Une création du Théâtre Intranquille asbl en partenariat
avec Audience Production, en coproduction avec
le Centre Culturel Jacques Franck, La Fabrique de
Théâtre/Province de Hainaut, l'Eden/ Centre Culturel
Régional de Charleroi, le Centre Culturel de Brainel'Alleud
et le Centre Culturel de Watermael-Boitsfort
- La Vénerie - Espace Delvaux.

François Mailliot est Directeur de District dans une société internationale
d'automobiles. Né à Toulouse, il est marié, a deux enfants, Benoît et Florence,
et habite Marseille. Il est passionné par les traditions culinaires
régionales, soucieux du bon usage de la langue française, et incollable
sur les dictons de «notre bon pays»… Jusqu'au jour où il est interpellé
sur son lieu de travail. Confondu, semble t-il, par la faute d'une erreur
administrative, avec Ali Ben Hami, ressortissant marocain, né à Tanger,
arrivé en France avec un visa touristique, et en situation irrégulière sur
le territoire national…

Sur le fil d'une écriture rythmique, poétique et pleine d'humour, Emmanuelle Mathieu nous propose un spectacle où les images, les mots, les sensations, se frôlent et s'entrecroisent dans une course aux confins de l'identité.

«...Aux prises avec ce mouvement, le personnage livre un combat pour son «existence».
Le combat d'un homme avec la société, et ses règles. Mais également le combat d'un homme avec lui-même, ses origines, sa part d'enfance, un combat entre ce qu'il était et ce qu'il est devenu.
Ce mouvement entretient aussi une tension, un suspens continus. L'écriture est haletante, elle nous prend de plein fouet et ne nous lâche plus. Il faut attendre le dernier mot pour savoir…
Mais ce suspens, ce combat ne m'ont pas empêché de mettre en jeu tout l'humour et toute la poésie du texte. Car ils rythment les séquences, et sont la véritable «respiration » du texte, ils permettent «d'entendre» le combat du personnage, tout en gardant une distance par rapport à celui-ci. L'humour, la poésie, le point de vue subjectif, la référence au conte installent un décalage, et permettent à la pièce de s'éloigner du « réalisme» et du «fait divers».» (Extrait du texte d'Emmanuelle Mathieu, metteure en scène).

Extraits des critiques:

«D'une écriture elliptique, à la fois riche de sens et d'une grande puissance d'évocation, le dramaturge évoque le thème de l'identité avec justesse et poésie.»
(C. Perotti – La Libre Belgique)

«On se prend à sentir le vent, les sons et odeurs des souvenirs du personnage qui se raconte, entouré de quelques proches. Des mots surgissent des images, et le texte est sur le fil. Celui de l'humour, mais aussi et surtout, celui de l'émotion. Une poésie sensible et musicale, comme un souffle de vie qui se questionne et se rappelle. Un beau moment de théâtre…»
(I. Plumhans – TéléMoustique)

«J'ai beaucoup aimé ce spectacle qui parle de la difficulté pour des immigrés d'origine musulmane, maghrébine, de s'intégrer. Sans emphase et sans plaidoyer, les faits, avec leur charge poétique et humaine, valent mieux que de longs discours. Le récit, tiré d'un fait divers, ne se termine pas en happy- end, mais le conte nous entraîne dans un tourbillon plutôt joyeux…La suite en salle: le suspense vaut le détour. Au centre de ce conte philosophique, le terrible, problème de l'intégration sociale, quand on est maghrébin et que votre simple nom sur un CV est déjà un frein à l'ascension sociale.Le texte de René Bizac, un Français, qui adore la Belgique et dont on a déjà adoré «Le prince de la pluie» et «Tartare» confirme sa force tranquille.»
(C. Jade – RTBF La Première)

«D'un humour fin et d'une force poétique époustouflante, René Bizac nous sert l'histoire, semble-t-il vraie, d'un immigré marocain, Ali Benami, qui n'hésite pas à usurper l'identité d'un certain François Mailliot pour régulariser sa situation. Il se confectionne bientôt une nouvelle vie avec, à la clé, une personnalité taillée sur mesure…. En filigrane, la pièce confronte les effets de la mondialisation avec la nécessité de s'ancrer quelque part.»
(M. Benfodil – «El Watan», Alger)

«Cette pièce de René Bizac dévoile une écriture originale, heurtée et onirique, ainsi qu'une mise en scène subtile, envoûtante, à l'image d'un récit obsessionnel porté, entre autres, par un excellent Benoît Verhaert»
(C. Makereel- Le Soir/Mad)

«Ecrite dans un style vif, subtil et poétique, "François Mailliot" est une pièce prenante et salutaire. La mise en scène fluide d'Emmanuelle Mathieu exploite efficacement les changements de tons, de rythmes et nous aide à savourer ce texte lumineux et envoûtant. L'auteur ne cherche pas à nous révolter ni à nous apitoyer. Il explore par petites touches, comme celui qui peint, les faillites morales de l'homme moderne et les dérives de l'organisation technologique de la vie contemporaine.»
(J. Campion – Demandez le programme)

«Truculence du texte de René Bizac, caustique, malin, doté d'un rythmique poétique donnant des reins solides à la pièce. Son univers rend hommage à l'enfance, à ses madeleines. Il jongle habilement avec les nombreux adages de la langue française et multiplie les références musicales ou littéraires. François Mailliot est une pièce intelligente, dont la subtilité n'a d'égal que la causticité. Elle nous interroge sur ce qui façonne notre identité. Est-elle ce que nous sommes ou ce que nous voudrions être? Une réalité ou une projection? «Ca ressemble à quoi un François Mailliot?» s'interroge Benoit Verhaert. Allez voir la pièce, vous trouverez sans aucun doute un début de réponse.»
(G. Hahn – Culture et Dépendances)

Texte et édition:

«François Mailliot» est édité chez Lansman Edition.

«François Mailliot» fait partie de la sélection 2006 de l'Aneth (Aux nouvelles écritures théâtrales) et de la sélection 2007 de Comédie de Saint-Etienne.